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Des révélations sur les origines du Mahāyāna

Des révélations sur les origines du Mahāyāna
17 octobre 2021 Sandy

Des premiers Chrétiens aux Bodhisattvas : révélations sur les origines du Mahāyāna

Nouvel entretien avec Baglis TV, cette fois-ci en compagnie de François-Marie Périer et de son livre très intéressant « La porte étroite et le grand véhicule », publié par Le Mercure Dauphinois en 2017.

Les origines du Mahāyāna restent assez floues, et François-Marie Périer défend l’idée que le christianisme primitif (ou les premiers chrétiens), ainsi que la gnose chrétienne, auraient en se diffusant vers l’Orient, influencé l’émergence de ce nouveau véhicule dans le bouddhisme. Il s’appuie sur des éléments archéologiques, iconographiques, étymologiques, théologiques et chronologiques pour soutenir son argumentation.

Y a-t-il un lien entre Jésus et Avalokiteshvara (Tchenrezik, Guanyin) ? Entre Tara et Marie immaculée ? Quel est le rôle du Zoroastrisme ?

Une lecture passionnante, qui je l’espère sera source d’ouverture et de discussions fécondes.

Vous trouverez ci-dessous le lien vers Baglis TV, des extraits sur Youtube, ainsi que quelques passages de l’ouvrage et la table des matières.

Description plus détaillée et accès à l’entretien

Entretien sur Baglis

Extraits sur Youtube

Sutra du Lotus et gnose chrétienne

Tara dans le bouddhisme

Bouddhisme et christianisme : une hybridation culturelle méconnue ?

Quelques passages

« Je désire dans cet ouvrage exposer un certain nombre de faits convergents, dont les éléments archéologiques, iconographiques, étymologiques, théologiques et chronologiques disponibles aujourd’hui démontrent une similitude et une simultanéité étonnantes entre l’apparition du Bouddhisme du Grand Véhicule ou Mahâyâna, (nous aurons tout loisir d’en présenter les valeurs-force) après J.-C., au sein du royaume indo-grec du Gandhâra qui occupait une partie de l’Afghanistan et du Pakistan actuels, et celle du Christianisme au Proche-Orient. Un processus dans lequel le Zoroastrisme eut aussi un rôle important. p.13

En écrivant cela, je ne souhaite aucunement dénigrer le message fondamental des religions majoritaires aujourd’hui dans le monde, et moins encore la spiritualité profonde de leurs fondateurs ou de leurs grandes et grands mystiques. Je veux en revanche rappeler certaines genèses et combien les dogmes et les croyances qui séparent cachent souvent des confluences profondes, et parfois une source commune. p.14

Si le message du Christ n’avait pas rencontré le Bouddhisme de l’empire Kushana, quel aurait été le visage et surtout l’élan du Mahâyâna ? Bien différent, je ne crains pas de l’affirmer, au vu des recherches qui occupent les pages qui suivent. p.25.

C’est dans le Sûtra du Lotus qu’apparaît Avalokiteshvara pour la première fois. Ce texte fondamental du Mahâyâna est daté d’entre la fin du Ier et le début du IIe siècle de notre ère, et le grand bodhisattva y est mentionné au chapitre XXIV du texte sanskrit et au chapitre XXV de la traduction chinoise, chapitres concernant « la porte universelle du bodhisattva Avalokiteshvara » (en chinois : Guanyinjing). Au sujet de ces chapitres, Philippe Cormu note l’emploi « remarquable » des paraboles. Et, dans ce deuxième cas c’est moi qui le souligne, au chapitre IV du Sûtra du Lotus, il y a précisément la parabole du fils prodigue qui « revenu vieilli après une longue errance, ne reconnaît pas son père. Celui-ci lui confie des tâches subalternes et peu à peu l’amène à hériter de toute sa fortune ». C’est à peu de chose près la parabole des Évangiles, sauf que les tâches subalternes y sont accomplies en dehors de la maison paternelle, avant le retour du fils chez son père. p.47-48.

Émanée d’un rayon de l’oeil d’Amitâbha, Târâ a connu une sorte de naissance immaculée, comme Marie selon une notion du Féminin sacré commune à l’Inde et, aux origines, à la Gnose chrétienne. C’est en effet dans le protoévangile de Jacques (IVe siècle) qu’on a le premier récit de la naissance miraculeuse de Marie, annoncée par un ange à Anne et Joachim qui ne pouvaient avoir d’enfant. Puis la Vierge apparue à la Salette dit elle-même : « Je suis l’Immaculée Conception » et le dogme fut imposé par l’Église catholique en 1854, proclamant que Marie avait été créée exempte de tout péché dans le sein de Dieu ». p.96.

Table des matières

La Porte Étroite et le Grand Véhicule: Des premiers Chrétiens aux Bodhisattvas : révélations sur les origines du Mahâyâna

François-Marie Périer, éditions Le Mercure Dauphinois

 

Avertissement 2

Introduction 13

– Histoire, archéologie, iconographie, étymologie, mythologie

et théologie 13

– La question des influences réciproques entre Christianisme

et Bouddhisme 14

– Le rapport du Bouddhisme et des Bouddhistes au Christ et au

Christianisme 15

– Le Bouddhisme, philosophie, spiritualité et religion 17

– La question de Thomas et des voyages de Jésus en Inde 19

– « The second life of Jesus Christ » 22

– « Jésus de Srinagar »: les études de Gérald Messadié 23

– Le Second traité du grand Seth 23

– Précautions et genèse du livre 24

I – Ier siècle avant J.-C. – Ier siècle après J.-C., l’émergence progressive du Mahâyâna dans le Gandhâra indo-grec : un tableau général

– Du Bouddhisme des origines au Mahâyâna 27

– Des causes et des dates mal connues 28

– Du philosophe de Platon au bodhisattva et au Christ 30

– Le Mahâyâna avant et après J.-C. 31

– Les débuts de l’hellénisation du nord-ouest du monde indien

et Ashoka 32

– Le rôle de l’araméen sur la route de la soie 33

– L’araméen à l’origine de l’écriture dévanâgarî du sanskrit 35

– La chute de l’empire Maurya, Démétrios et Ménandre 38

– Les Kushana 39

– Les ancêtres des Kushana : les Yue-Tche ou Yuezhi

et les « momies celtes de la Route de la soie » 39

– L’importance de l’empire Kushana dans le renforcement des liens

entre Orient et Occident et la diffusion du Mahâyâna 40

– La diffusion du Christianisme au Ier siècle de notre ère 43

– Les Sarvastivadin ou l’existence simultanée de tous les phénomènes 43

– L’école Mahâsânghika 45

– Les raisons d’une fragmentation 45

 

II– Avalokiteshvara,

Du Sûtra du Lotus au Sûtra du Coeur

– L’apparition d’Avalokiteshvara dans le Sûtra du Lotus 47

– La question de l’origine et de la datation du Sûtra du Coeur 48

– Les Kharoshti Manscripts ou les « Rouleaux de la mer Morte

du Bouddhisme » 49

– Une rencontre à Athènes et la source du coeur 51

 

III – Légendaire et symbolique du plus grand des bodhisattvas

– L’émanation d’Avalokiteshvara-Chènrézi par Amitâbha 53

– Les éléments communs entre Avalokiteshvara et Jésus 54

– Le bodhisattva en charge de l’ère actuelle entre la venue

du bouddha Shâkyamuni et l’avènement futur de Maitreya 56

– Le bouddha de l’Occident 57

– Un bodhisattva à 33 formes 57

– Le « Seigneur au corps blanc » de la compassion absolue 58

– Du HRI sanskrit d’Avalokiteshvara au Khristos grec 58

– Avalokiteshvara à Ajanta et l’Avatamsaka Sûtra 60

– L’art gréco-bouddhique, la roue du Dharma et la roue du Christ 61

– Les trois tours de roue du Dharma et les Trois corps bouddhiques 64

 

IV – Quelques questions en suspens

– Le culte d’Avalokiteshvara-Matsyendranath, le Seigneur

des poissons du Népal 67

– La mystérieuse vallée de Swat et ses Fils de Joseph 69

– La troublante Îshâ Upanishad 69

– L’Îshâ Upanishad : de Jésus au Seigneur hindou 70

– La question de la datation des Upanishads 72

– Les Évangiles, Védânta de l’Occident 72

– Le monastère de Hadda en Afghanistan et sa tête d’« ascète barbu » 73

 

V – Amitâbha

– La première mention du bouddha de la Lumière infinie 75

– Le mystère de l’apparition d’Amitâbha, le « bouddha de l’au-delà »,

et un « interdit intellectuel » inconscient 76

– Le Paradis d’Amitâbha : de la Perse au Bouddhisme en passant

par la Grèce et le Christianisme 77

– Le roi, la Loi et le voeu de compassion de Dharma Kara-Amitâbha 78

– Le Paradis sans femmes de la Félicité d’Amitâbha et l’Évangile

de Thomas 79

– La dernière incarnation avant le Nirvâna final et la Résurrection

des morts de l’Apocalypse chrétienne 80

– Le Paradis zoroastrien 81

 

VI – Mahâsthâmaprâpta

– Un troisième terme masculin de la trilogie qui se confond avec le féminin sacré 85

 

VII – Naissance d’un éternel féminin dans le Mahâyâna : d’Avalokiteshvara à Târâ et à Guan-yin

– Guan-yin : la déesse blanche à l’enfant et à la corbeille de poissons 89

– Târâ, l’Étoile salvatrice, et Amaterasu la solaire 92

– La Târasâra Upanishad 94

– Târâ, l’étoile du matin du Christ, la naissance immaculée et la Mère universelle de tous les bouddhas 95

– La Sarasvatî Upanishad 96

– De Târâ à la Sophia gnostique et orthodoxe 98

– La Sagesse gnostique mère de tout, des apôtres et des anges, et la Sagesse bouddhiste Mère de tous les bouddhas 100

– La Sophiologie orthodoxe ou la Sagesse-féminité idéale, mère, épouse et rayonnement du Saint Esprit 102

– Les enfants de la Sagesse, Mère de tous les bouddhas et la Sagesse du Siracide : d’une Sagesse universelle à une Sagesse réservée 103

– L’adoration et l’union amoureuse avec la Sagesse 106

– La chambre nuptiale des Gnostiques 108

 

VIII – Nâgârjuna et Shântideva : l’Hymne au Seigneur sans forme et l’offrande du corps à la souffrance des hommes

– Nâgârjuna 111

Shântideva 112

IX– « Celui qui aime »

– Aux origines de la mythologie persane et de nos genèses 116

– Mashya et Mashyane, Matro et Matroyano 116

– Retour sur Mithra 117

– Le débat sur l’ancienneté du culte de Maitreya et l’analyse de Richard Gombrich 118

– Le Cakkavatti-Sîhanâda Sutta 121

– Étienne Lamotte : Mithra, Ajita et le Sol Invictus 122

– Mani et la synthèse manichéiste du IIIe siècle de notre ère 124

– Les questions d’André Migot dans Le Bouddha 125

– Les raisons d’un sujet tabou et leur dépassement 125

– Maitreya, « Le seul bodhisattva reconnu par les sectes du Petit Véhicule » 127

– La précocité de la représentation et du culte de Maitreya au Gandhâra et la difficile iconographie du Mahâyâna 128

– De la compassion à l’amour et une question simple 129

– Une vague de messianisme chinois contemporaine de l’apparition de Jésus, Avalokiteshvara et Maitreya 130

– Maitreya et le signe distinctif du pot à eau : de l’ère des Poissons à l’ère du Verseau 132

– Shambhala 134

– 2424, le vingt-cinquième Kalki de Shambhala et les 24 prophètes avant le Christ gnostique 135

 

X – Les bodhisattvas, les rois-montagne et le karma des peuples

– Jayavarman VII, le roi lépreux d’Angkor 137

– D’Angkor à Jérusalem et à l’Angleterre 138

 

XI – L’art du Gandhâra

– Les premiers traits du Bouddha et un certain âge d’or 142

– L’Éveillé au milieu des dieux de la Grèce et de l’Inde 143

 

XII – Résumons-nous : fusions historiques et visions syncrétistes 145

 

En guise de congé 147

Annexes

– L’Îshâ Upanishad 149

– Les influences orientales et l’ancienneté de la Sagesse biblique dans les Proverbes et le livre de la Sagesse 153

Bibliographie 157